David Sauvage, porte-parole du mouvement éco-socialiste et de Résistance Alternative à l’île Maurice
Les peuples riverains de l’océan Indien tirent aujourd’hui un signal d’alarme face aux conséquences dramatiques de l’exploitation excessive de leurs ressources naturelles par les grandes puissances. Inondations, cyclones, bouleversements climatiques : les effets de la crise écologique se multiplient, fragilisant les populations locales.
« Il est temps que nos dirigeants prennent leurs responsabilités face à cette situation », a déclaré David Sauvage, porte-parole du mouvement éco-socialiste et de Résistance Alternative à l’île Maurice. Selon lui, l’inaction prolongée des pays du Nord a largement contribué à l’aggravation de cette crise environnementale.
Face à cette inertie, une mobilisation populaire s’organise dans plusieurs îles et territoires de l’océan Indien. Le message porté est sans ambiguïté : la crise écologique n’est pas une opportunité économique que les multinationales peuvent exploiter au détriment des populations locales.
Les militants dénoncent en particulier l’exploitation massive des ressources marines par de grandes entreprises étrangères. Cette situation menace directement l’approvisionnement et la sécurité alimentaire des habitants de la région.
« Il est impératif que les richesses sous-marines bénéficient en priorité aux peuples de l’océan Indien », martèlent les acteurs de cette mobilisation, qui appellent à une souveraineté écologique renforcée.
À travers cet élan collectif, les peuples de l’océan Indien entendent reprendre en main leur destin et défendre leur environnement face aux appétits des grandes puissances économiques.