Plus de 17 millions de dollars misés sur l’identité du prochain pape

Pope

À la veille de l’ouverture du conclave, les amateurs de pronostics et les passionnés de pouvoir spirituel rivalisent d’audace : plus de 17 millions de dollars ont déjà été misés en ligne sur l’identité du futur souverain pontife.

Polymarket en tête
Le site américain décentralisé Polymarket concentre aujourd’hui l’essentiel de ces enjeux financiers. Son fonctionnement : chacun place des “jetons” (stablecoins) sur le candidat de son choix ; si celui-ci est élu, les gains sont calculés au prorata des mises totales.

Les favoris
Parmi les dizaines de prétendants au trône de Saint-Pierre, trois cardinaux se détachent nettement :

Pietro Parolin (Italie) : actuel secrétaire d’État du Vatican, stratège chevronné et proche du pape François.

Luis Antonio Tagle (Philippines) : dynamique, moderne et très apprécié des jeûnes Églises d’Asie.

Matteo Zuppi (Italie) : “outsider” au parcours social engagé, ses probabilités grimpent au fil des dernières rumeurs.

Un phénomène à double tranchant
Ces paris, s’ils reflètent l’intérêt grandissant pour les coulisses de l’Église catholique, posent aussi la question de la légitimité et du respect des traditions :

Éthique : certains puristes estiment que miser sur un événement sacré relève d’une forme de profanation.

Légalité : dans plusieurs pays, les paris sur sujet religieux ou politique sont restreints ou prohibés.

Perspectives et enjeux
Au-delà du simple divertissement, ces mises en jeu traduisent une soif de transparence : qui contrôlera l’Église de demain ? Les pronostics, parfois audacieux, deviennent des indicateurs de tendances – culturelles, géographiques, démographiques.

Alors, pari ou prière ? Chacun placera son jeton (ou son espoir) là où il croit voir naître le prochain chef de l’Église : un prélat traditionnel, un réformateur audacieux ou un visage nouveau pour conquérir de nouveaux fidèles. Seul le conclave aura le dernier mot – et fera tomber la fumée blanche qui scellera le verdict.