Plus de 600 experts internationaux, représentant plus de 50 nationalités, sont réunis pour échanger sur les avancées récentes en matière d’étude et de protection des primates.
« Pour Madagascar, ce congrès représente sans aucun doute une grande opportunité à ne pas manquer pour les chercheurs malgaches, non seulement pour partager avec les chercheurs internationaux les résultats de leurs recherches, mais aussi pour échanger avec leurs pairs et développer des collaborations », affirme le Professeur Jonah Ratsimbazafy, Président de l’IPS et figure incontournable de la primatologie malgache. Il a également souligné que les échanges entre chercheurs, ainsi que le partage d’expériences avec les pays du monde entier, jouent un rôle crucial dans l’amélioration des résultats scientifiques.
Par ailleurs, le Professeur Jonah Ratsimbazafy a insisté sur l’importance de donner la priorité à la protection des habitats naturels de ces espèces vivantes. Il a déclaré qu’il est nécessaire de réduire les pressions qui provoquent l’extinction des primates, ce qui a également un impact direct sur le secteur du tourisme. En effet, il a été indiqué que 96 % des « Varika » sont aujourd’hui menacées, alors qu’elles représentent une grande attraction pour les visiteurs et touristes venant à Madagascar.
On recense actuellement 112 espèces de primates, dont plus de 20 % sont endémiques à Madagascar, ce qui constitue une spécificité remarquable de notre pays. Le Ministre de l’Environnement, Max Andonirina Fontaine, a souligné l’importance de protéger ces êtres vivants, tout en mettant en valeur le rôle essentiel des chercheurs. Il a ajouté que c’est un privilège pour Madagascar d’accueillir un tel congrès international.
Ce congrès représente une opportunité unique de valoriser l’expertise locale, de faire rayonner les savoirs malgaches, et de renforcer les collaborations Sud-Sud et Nord-Sud. Il permet également de sensibiliser les acteurs décisionnels aux réalités scientifiques et aux urgences environnementales actuelles.
