
L’affaire opposant deux associations #musulmanes revendiquant la même appellation Fikambanan’ny Silamo Malagasy (FSM) poursuit son cours devant la justice.
Le 16 septembre 2025, le dossier a été transmis au parquet du tribunal d’Anosy après une enquête préliminaire effectuée par la police chargée de la lutte contre la fraude et la falsification. Le responsable de l’une des associations, Abdoul Hady, a alors été placé sous contrôle judiciaire. Le 23 septembre, il a été entendu par le juge d’instruction du tribunal d’Anosy dans le cadre d’une enquête approfondie.
Cette affaire retient particulièrement l’attention des fidèles musulmans, nombreux à attendre l’issue du procès, estimant que cette situation crée des confusions et des amalgames au sein de leur communauté.
Le président du FSM, Abousoary Said, rappelle que son organisation est la seule légalement reconnue. Elle dispose d’un certificat d’enregistrement de marque délivré par l’OMAPI le 4 mai 2021 et avait déjà été enregistrée officiellement auprès du ministère de l’Intérieur en 2015. En revanche, l’association fondée par Abdoul Hady n’a été enregistrée qu’en 2018, mais utilise également l’acronyme « FSM », ce que le camp d’Abousoary considère comme une usurpation de nom.
C’est sur cette base que l’association dirigée par Abousoary Said a décidé de porter l’affaire devant la justice.