Le baobab nain de Madagascar, une cible prisée des trafiquants… Ces dernières semaines, plusieurs saisies ont été effectuées par les forces de l’ordre.
Le mardi 4 février 2025, la gendarmerie de la Brigade de la Police Routière (BPR) d’Antsirabe a intercepté un véhicule transportant 15 sacs de jeunes plants de baobabs vivants, soit un total de 882 plants, au poste de contrôle de Vinaninkarena. Cette opération a été menée à la suite d’informations selon lesquelles un véhicule en provenance du sud de l’île transportait des marchandises interdites par la loi.
Lors de la fouille, les agents ont découvert, dissimulés sous des tissus et placés dans des sacs, plusieurs espèces végétales protégées :
Operculincarya pachypus : 207 plants
Pachypodium gracilis : 486 plants
Senna meridionalis : 189 plants
Aucune documentation légale n’accompagnait ces plantes, qui faisaient partie d’une « commission » confiée à un transporteur. L’ensemble de la cargaison a été saisi, et les autorités ont relevé les informations concernant le véhicule, sa coopérative de transport ainsi que son propriétaire. Une enquête a été immédiatement ouverte pour identifier les responsables et prendre les mesures nécessaires.
Un trafic en expansion
Ce n’est pas un cas isolé. Le weekend dernier, deux ressortissants chinois ont été arrêtés et incarcérés pour trafic de baobabs nains. Cette espèce, endémique de Madagascar, attire de plus en plus les collectionneurs et les amateurs de plantes rares à l’étranger, ce qui alimente un marché noir florissant.
Les autorités malgaches renforcent la surveillance pour lutter contre ce trafic qui menace la biodiversité unique du pays. Des sanctions plus sévères pourraient être envisagées pour dissuader les trafiquants et protéger ces espèces en danger.
Affaire à suivre…