Après le drame, une réunion de travail a réuni le MDAT, le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC), la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) et l’INSTN.
Après le décès tragique de quatre agents de l’APIPA, les analyses menées par l’Institut National des Sciences et Technologies Nucléaires (INSTN) confirment la présence de gaz toxiques sur le site. Une coordination interinstitutionnelle est en cours pour le faire face ….
Le samedi 3 mai, un drame s’est produit sur le site de 67 Ha, entraînant la mort de quatre agents de l’Autorité pour la Protection contre les Inondations de la Plaine d’Antananarivo (APIPA). Des mesures immédiates ont été prises par les responsables de l’APIPA pour faire la lumière sur les causes de cet incident.
Une enquête approfondie a été sollicitée par le ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire (MDAT), autorité de tutelle de l’APIPA. Celui-ci évoque une suspicion de “déversement de substances toxiques ayant entraîné une asphyxie soudaine”. L’objectif est de déterminer l’origine exacte de cette tragédie.
Analyses et coordination interinstitutionnelle
À la demande de l’APIPA, l’INSTN a mené des analyses sur les lieux du drame. Les résultats sont alarmants : la présence de gaz toxiques et nocifs a été confirmée, nécessitant des mesures urgentes de nettoyage et de sécurisation pour éviter tout nouveau danger pour la population ou les agents en intervention.
Dès le lendemain du drame, une réunion de travail a réuni le MDAT, le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC), la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) et l’INSTN. Cette rencontre ayant pour objectif de coordonner les efforts de décontamination et à mettre en place un plan d’intervention rapide et efficace.
Les échanges entre ces institutions se poursuivent dans une logique de collaboration étroite afin de gérer au mieux cette situation d’urgence sanitaire environnementale.
Par Tojo RAMILIANTA
