Lors de la Journée Internationale de l’Information sur le Développement, célébrée à l’Université Privée ISERP, le débat s’est orienté autour d’un thème central : la valorisation de la langue malgache comme levier de développement. Le Président de l’Association DHEA et expert en administration publique, M. RAMANANTSOA Andriamahafaly Rado, a souligné l’importance pour Madagascar de suivre l’exemple des pays développés, comme le Japon, et des nations membres des BRICS, qui valorisent leur langue maternelle dans leurs efforts de développement.
L’Université ISERP, hôte de l’événement, est un centre académique intégrant théorie et pratique pour promouvoir des solutions innovantes aux défis mondiaux. Cette série de conférences, inscrite dans le Mois du Développement Global, se poursuit jusqu’au 26 octobre 2024 et réunit experts et étudiants autour de réflexions stratégiques.
Aux côtés de M. RAMANANTSOA, plusieurs autres experts diplômés des Hautes Études en Administration (DHEA) et administrateurs civils formés à l’École Nationale de l’Administration de Madagascar (ENAM) ont partagé leurs connaissances. Parmi eux, M. ANDRIAMISANDRATSOA Herizo, Fondateur et Directeur Général de l’ISERP, sociologue et épistémologue ; M. RAHOLINARIVO Solonavalona Paolo Emilio, Administrateur Civil et Président des Grands Corps ; M. RAKOTONDRABARY Eric, expert en diplomatie ; et Mme RAVELONANAOSY Bako, experte en administration publique. Ces intervenants ont enrichi les discussions, en particulier sur la nécessité de renforcer la culture nationale pour soutenir un développement durable et inclusif.
L’Association DHEA regroupe des cadres du service public malgache, chacun apportant une expertise diversifiée au bénéfice du pays. Lors de cette conférence, tous ont exprimé un même désir de progrès et un patriotisme déterminé, incitant les jeunes étudiants à s’engager dès aujourd’hui pour l’avenir de Madagascar.
Les conférences organisées à l’ISERP abordent également des dimensions peu explorées du développement, telles que les facteurs micro-cognitifs : schémas de pensée, biais cognitifs et structures mentales, qui freinent souvent la progression dans les nations en développement. Selon les intervenants, la gestion de ces éléments invisibles est cruciale pour surmonter les obstacles au développement durable.
L’importance de l’information, la consolidation de la culture nationale et l’adaptation aux changements globaux ont été parmi les thèmes-clés abordés. Ces échanges enrichissants posent les bases pour une réflexion approfondie sur les moyens d’accélérer les progrès de Madagascar vers les Objectifs de Développement Durable.