Antananarivo, 24 avril 2025 – Le 5e Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI), qui s’est tenu à Ivato, Antananarivo, s’est achevé sur une note très positive pour Madagascar, pays hôte de l’événement. Organisation sans faille, accueil chaleureux, professionnalisme des organisateurs : autant d’éléments qui ont marqué cette rencontre de haut niveau entre les États membres de la COI.
Présidé conjointement par Andry Rajoelina, Président de la République de Madagascar, et Azali Assoumani, Président de l’Union des Comores et président en exercice de la COI, le Sommet a réuni les chefs d’État ou représentants des cinq pays membres : Madagascar, Comores, France (La Réunion), Maurice et Seychelles.
Une reconnaissance pour Madagascar
Le sommet a également été une occasion pour Madagascar de consolider sa position stratégique au sein de la région, notamment grâce à la désignation d’Edgard Razafindravahy au poste de Secrétaire Général de la COI. Une nomination saluée comme un atout majeur pour le rayonnement régional du pays.
L’agriculture au cœur des priorités
À l’unanimité, les chefs d’État ont validé la proposition du Président Andry Rajoelina de faire du développement du secteur agricole une priorité régionale. Cette initiative, inscrite dans la Déclaration finale, vise à renforcer la sécurité et la souveraineté alimentaires dans l’Indianocéanie.
Des engagements forts pour l’avenir
Placée sous le thème « Sécurité et souveraineté alimentaires pour le développement du marché de l’Indianocéanie », la rencontre a débouché sur l’adoption de plusieurs résolutions majeures :
L’approbation du Programme régional de sécurité alimentaire et de nutrition (PRESAN) ;
L’investissement dans la formation agricole, les infrastructures logistiques et l’implication du secteur privé ;
Le renforcement de la résilience environnementale, avec l’accréditation de la COI au Fonds vert pour le climat ;
Le soutien au Plan d’action régional sur l’économie bleue ;
Le développement de la sécurité maritime, en particulier la lutte contre la pêche illégale ;
L’accent mis sur le développement humain : santé publique (One Health), égalité femmes-hommes, jeunesse, culture et formation professionnelle.
Une vision pour une Indianocéanie solidaire
Les États membres ont également célébré les 40 ans de coopération de la COI, tout en soulignant l’importance d’une modernisation institutionnelle via la ratification de l’Accord de Victoria révisé. Ils ont plaidé pour un multilatéralisme renforcé et un dialogue continu avec les partenaires internationaux, dont l’Union européenne et l’Agence française de développement (AFD), chaleureusement remerciés pour leur soutien.
À travers cette Déclaration, les pays membres réaffirment leur volonté commune de construire une Indianocéanie résiliente, solidaire et prospère, en plaçant l’humain, la sécurité alimentaire et la durabilité environnementale au cœur des politiques régionales.