- Les Voix du Vivant à Toliara : les communautés côtières en première ligne de la réflexion
par admin

La quatrième séquence du programme « Les Voix du Vivant » s’est tenue le 14 novembre dernier à la Salle de conférence de la Présidence de l’Université de Toliara. Organisée par le Laboratoire Océan Indien de la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie et l’Université de Toliara, elle était consacrée au thème : « Répondre aux inquiétudes des communautés côtières : migrations et gouvernance des pêches ».
Un rendez-vous tourné vers les réalités du littoral
Lancé le 4 juin 2025, le programme « Les Voix du Vivant » explore les liens entre gouvernance démocratique, savoirs contextualisés et rapports au vivant dans les îles de l’océan Indien. Après Antananarivo, Dakar et Antsiranana, cette nouvelle étape à Toliara — territoire emblématique des pêches artisanales, des migrations internes et des transformations écologiques — a mis en lumière les défis auxquels font face les communautés littorales.
L’esprit du programme, inspiré par les travaux du professeur Achille Mbembe, consiste à repenser la démocratie en intégrant pleinement les voix du terrain. L’objectif est de faire entendre les expériences souvent marginalisées, de croiser connaissances académiques, savoirs situés et expressions artistiques, et d’imaginer de nouvelles formes d’action publique.
Les organisateurs ont souligné que de nombreux pêcheurs côtiers, témoins directs de l’évolution des ressources marines, ne sont que rarement écoutés, alors même que leur survie dépend exclusivement de la pêche.
Une table ronde profondément ancrée dans le vécu des communautés
La séquence a été ouverte par le propos inaugural du Dr Thierry Razanakoto, maître de conférences en économie à l’Université d’Antananarivo, suivi d’une table ronde portant sur les migrations et la gouvernance des pêches.
La rencontre a été modérée par Josie Dominique, Enseignante-Chercheure à l’Université d’Antsiranana et Directrice de la Recherche et de l’Innovation au sein du Ministère de l’Enseignement Supérieur.
Panélistes :
Mercie Ramilanajoroharivelo, Mahafaly Seascape Lead – WWF Madagascar
Tsitsobo Brackfort, Président de la Fédération MILANORIAKE
Jean Claude Raniaina (Foloay), Président de l’Association TAMIA et Doctorant en sociologie à l’Université Sorbonne Paris
Ianjatana Randrianandrasana, Docteure en droit, enseignante-chercheure au Centre de Recherche sur le Développement (UCM)
Les représentants communautaires Tsitsobo Brackfort et Jean Claude Raniaina ont été les porte-voix des pêcheurs, rappelant leurs inquiétudes croissantes face à la raréfaction des ressources, aux pressions économiques et aux effets du changement climatique sur la pêche artisanale.
Un espace de réflexion et de co-construction
La coordination de cette séquence était assurée par Dr Randianina Radilofe, du Laboratoire Océan Indien. Elle a réaffirmé la vocation du programme : créer un espace partagé entre chercheurs, décideurs publics, associations, artistes, jeunes et communautés locales.
Selon elle,
Toliara constitue un lieu clé pour comprendre les préoccupations des communautés côtières et imaginer avec elles des formes de gouvernance des pêches respectueuses du vivant, de la dignité humaine et des exigences de justice sociale.
Dans la continuité des réflexions portées par Achille Mbembe, « Les Voix du Vivant » propose ainsi de repenser la démocratie à partir des milieux où s’entremêlent vies humaines, non humaines et écosystèmes, loin des débats théoriques détachés des réalités quotidiennes.
Un partenariat ancré dans le territoire
Organisée avec l’Université de Toliara, cette séquence a renforcé les liens entre institutions académiques, acteurs associatifs, structures de coopération et communautés locales.
Elle s’inscrit dans l’engagement de la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie pour une gouvernance du vivant attentive aux fragilités, mais aussi aux ressources d’innovation et de créativité propres aux territoires insulaires. - Antsiranana : Filatex Énergies en action pour rétablir l’électricité
par admin
Depuis plusieurs jours, Antsiranana est confrontée à des coupures d’électricité provoquées par des pannes techniques simultanées sur plusieurs unités de production. Consciente de l’impact sur les habitants et l’activité économique de la région, Filatex Énergies, via sa filiale ENELEC, a placé le rétablissement rapide et durable de l’alimentation électrique au rang de priorité absolue.
Un plan d’intervention immédiat et une modernisation à long terme
Avec le soutien du Ministère de l’Énergie et des Hydrocarbures (MEH), un plan d’urgence a été déclenché : remise en service progressive des unités disponibles, mobilisation de six petits moteurs supplémentaires — dont deux déjà sur site — et arrivée de pièces critiques permettant une stabilisation du réseau sous sept jours. Parallèlement, des actions de sécurisation sont menées, notamment le renforcement des équipes techniques, l’accélération des travaux de fiabilisation et des descentes de contrôle conjointes avec le MEH.
En parallèle des interventions immédiates, Filatex Énergies engage une modernisation structurelle des installations d’Antsiranana. Dès 2026, une centrale solaire viendra hybrider la production existante, tandis qu’un parc éolien entrera partiellement en service. Ce nouveau mix énergétique, plus résilient et moins dépendant du thermique, permettra de renforcer la stabilité de l’alimentation électrique tout en réduisant les coûts opérationnels.
- CAMPAGNE LITCHI 2025 : LA SMMC EST PRÊTE
par admin

La Société Malagasy de Manutention des Marchandises Conventionnelles (SMMC) annonce qu’elle est totalement prête pour la nouvelle campagne d’exportation de litchis à Toamasina.
L’entreprise confirme avoir tous les équipements nécessaires et du personnel bien formé pour assurer la sortie et le chargement des produits vers les bateaux.Avant l’ouverture officielle de la saison, une réunion de préparation a été dirigée par le ministre des Transports et de la Météorologie, RAHARISONE Juste. Cette rencontre avait pour objectif d’améliorer la coordination avec les autorités locales et les transporteurs afin d’éviter les embouteillages et de faire respecter les règles du transport pendant cette période très chargée.
- CAMPAGNE LITCHI 2025 : LE GUICHET UNIQUE OUVRE SES PORTES À TOAMASINA CE 14 NOVEMBRE
par admin
Les préparatifs pour la Campagne Litchi 2025 sont officiellement lancés à Toamasina. Du 14 au 18 novembre 2025, un Guichet Unique sera ouvert afin de faciliter les démarches administratives des collecteurs, des exportateurs et de l’ensemble des opérateurs engagés dans la filière. Ce dispositif permettra de centraliser et d’accélérer la validation des documents nécessaires avant le démarrage des opérations de récolte et d’exportation.
Cette organisation découle d’une réunion stratégique réunissant le Groupement des Exportateurs de Litchi (GEL), conduite par la Secrétaire Générale de la Région Atsinanana, RANASIMANANA Rosette, ainsi que le Directeur Interrégional du Développement, Laurent Jean Maurice. À l’issue des discussions, il a été confirmé que l’ouverture officielle de la campagne litchi à Toamasina se tiendra le 20 novembre 2025 à 15 heures.
La filière litchi demeure l’une des principales sources de devises pour Madagascar. Chaque année, des milliers de tonnes sont exportées vers l’Europe, l’Asie et d’autres destinations internationales. Les opérations de manutention et de chargement à bord des navires sont assurées par la société SMMC Toamasina, acteur essentiel de la logistique portuaire.
Avec l’ouverture du Guichet Unique et l’approche de la date officielle de lancement, l’ensemble des acteurs se préparent pour une campagne 2025 fluide, organisée et conforme aux normes exigées sur les marchés internationaux.
- SOALANDY ANKADIVORIBE : LES HABITANTS S’ENGAGENT POUR LA PLANIFICATION FAMILIALE
par admin
Située à une quinzaine de kilomètres d’Antananarivo, la commune de Soalandy Ankadivoribe, dans le district d’Atsimondrano, affiche une forte mobilisation autour de la planification familiale. Comptant près de 14 000 habitants, majoritairement des femmes, la localité vit principalement de l’agriculture, de l’élevage et du travail dans les carrières. Des activités ardues, souvent mal rémunérées, qui incitent de nombreux foyers à mieux maîtriser leur fécondité.

Face aux difficultés économiques, les mères de famille, avec le soutien de leurs conjoints, choisissent d’adopter la planification des naissances. Leur objectif : éviter les grossesses non désirées et offrir un avenir meilleur à leurs enfants. Les méthodes les plus répandues restent l’injection trimestrielle et la pilule, selon une enquête menée au niveau du centre de santé de base II (CSB II) local.
Cependant, la commune a connu des pénuries de contraceptifs. Une situation qui a contraint certaines femmes à se déplacer jusqu’à Anosizato ou Ampitatafika pour se procurer les produits nécessaires. Une démarche coûteuse, mais essentielle pour la santé et la stabilité des foyers.

Chaque jour, une dizaine de femmes âgées de 18 à 45 ans fréquentent le CSB II pour bénéficier de services de planification familiale. « Jusqu’à présent, aucune adolescente ni jeune fille n’a encore eu recours à ces méthodes », précise Rasazy Zoé, une responsable locale. Pour beaucoup, malgré les difficultés du quotidien, la planification familiale est perçue comme un acte de responsabilité et de progrès.
À l’échelle nationale, les chiffres demeurent préoccupants : dix femmes meurent chaque jour en raison de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Les grossesses précoces, notamment chez les adolescentes, figurent parmi les causes principales.
C’est pour réduire ces drames que les autorités sanitaires encouragent la promotion de la planification familiale. Actuellement, le taux d’utilisation des méthodes modernes est estimé à 43 %, mais le gouvernement ambitionne de porter ce chiffre à 60 % d’ici 2030. Un objectif crucial pour préserver la santé des mères et garantir un avenir plus sûr aux familles malgaches.
VIDEO REPORTAGE 👇👇
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https://youtu.be/nNmI0jUgoR4?si=L7nMiqfoMIx5S1os - Planification familiale : de plus en plus de jeunes et de mères séduits par les méthodes modernes
par adminhttps://youtu.be/aiQP3JAiqGw?si=t92xv70kilc28d8jMalgré les campagnes de sensibilisation menées ces dernières années, de nombreuses mères de famille restent encore réticentes à adopter les méthodes modernes de planification familiale. Les rumeurs et fausses croyances véhiculées au sein des communautés constituent souvent un frein, tout comme le refus de certains maris ou conjoints d’autoriser leurs épouses à y recourir.
Pourtant, selon le Dr Razafindranorosoa Joeline, médecin au Centre de santé de la reproduction des jeunes d’Andoharanofotsy Atsimondrano, la tendance évolue positivement. « De plus en plus de femmes et de jeunes s’intéressent à la planification familiale moderne, conscients des bienfaits qu’elle procure, notamment la prévention des grossesses non désirées et des grossesses précoces », explique-t-elle.
Une fréquentation en hausse
Chaque jour, le centre reçoit en moyenne 13 femmes venues solliciter une méthode contraceptive. « La majorité des jeunes couples ou partenaires ont déjà une idée du moyen de contraception qu’ils souhaitent adopter. Mais avant toute décision, une consultation et un examen médical sont obligatoires », précise le Dr Joeline.
Les méthodes proposées sont variées : dispositifs intra-utérins (DIU), implants, injections, pilules, colliers contraceptifs ou encore préservatifs. Les premières sont à long terme, tandis que les autres offrent une protection temporaire.
Le mois dernier, dix jeunes couples âgés de 15 à 20 ans, dont une adolescente de 17 ans, ont fréquenté le centre. Encore étudiants, ils ont choisi d’adopter la planification familiale afin d’éviter une grossesse précoce susceptible de compromettre leur avenir.
Un droit garanti par la loi
Depuis la loi 2017-043, tout individu, même mineur, a le droit d’accéder à des services complets de santé sexuelle et reproductive. C’est sur cette base légale que le centre a accueilli ces jeunes en toute confidentialité.
Des services gratuits et accessibles à tous
Le centre Fianakaviana Sambatra (FISA), implanté à Andoharanofotsy, a été créé pour répondre en priorité aux besoins des jeunes. Cependant, il reste ouvert à tous, sans distinction d’âge ni de condition. Outre la planification familiale, le centre assure également :
- le dépistage du VIH/SIDA ;
- la détection du cancer du col de l’utérus ;
- la prise en charge des soins post-avortement ;
- le suivi des femmes enceintes ;
- et les consultations pédiatriques.
Tous les médicaments et dispositifs médicaux relatifs à la planification familiale sont gratuits. Les membres de FISA versent une cotisation annuelle servant à financer l’entretien du centre et à anticiper les besoins en matériel.
Grâce à cette gestion rigoureuse, le centre n’a jamais connu de rupture de stock, garantissant ainsi la continuité des services.
- Bogota- ColombieLa communauté internationale unie pour défendre les droits sexuels et reproductifs
par adminLa septième Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP 2025), le plus grand rassemblement mondial consacré à la planification familiale et aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive (DSSR), se déroule actuellement à Bogota, en Colombie. Ouverte le 3 novembre, elle se termine demain, 6 novembre. Cette édition a pour thème : « L’équité par l’action : promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs pour tous. »
L’ICFP 2025 met en lumière plus de 2 000 communications scientifiques et réunit plus de 800 organisations issues de plus de 120 pays, dont Madagascar, ainsi que plus de 50 ministres et parlementaires, 15 agences onusiennes et multilatérales, et plus de 60 institutions de recherche.
D’après les informations , les droits reproductifs connaissent un recul inédit dans plusieurs pays, tandis que les besoins de financement deviennent de plus en plus pressants. Selon les estimations, le déficit pour les produits de santé reproductive pourrait atteindre 1,5 milliard de dollars d’ici 2030 dans les pays les plus pauvres. Malgré les progrès accomplis, plus de 250 millions de femmes n’ont toujours pas accès à une méthode de contraception moderne, selon le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). L’un des objectifs majeurs de la conférence est donc de combler cette brèche, de renforcer la résilience des systèmes de santé et de protéger les acquis obtenus de haute lutte, dans un contexte international marqué par des tensions politiques et un recul de l’aide extérieure.
Face à ce constat alarmant, l’ICFP 2025 entend transformer l’urgence en engagement concret. La conférence se veut une tribune mondiale pour passer de la crise à l’action, en réunissant décideurs politiques, institutions internationales et acteurs de terrain.
Deux sommets d’urgence parallèles mettront l’accent sur les déficits de financement dans le secteur de la santé mondiale et sur l’évolution du climat politique entourant les droits sexuels et reproductifs. « Les données probantes doivent aller plus vite que l’idéologie. Bogota sera le lieu où la science, la communauté et le leadership politique s’aligneront pour protéger les droits et reconstruire une dynamique »,
a déclaré le Dr Philip Anglewicz, directeur de l’Institut William H. Gates Sr. et président du Comité de pilotage international de l’ICFP 2025.À noter que des rapports multi-pays inédits seront présentés sur l’accès à l’avortement, la santé des adolescentes et les stratégies de financement durable. Plusieurs gouvernements devraient profiter de l’occasion pour annoncer de nouveaux engagements en vue d’atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2030.
Enfin, cinq grands thèmes structureront les discussions de cette conférence :
- L’innovation et la technologie pour transformer l’accès ;
- La résilience du financement et des systèmes ;
- L’élargissement des droits et la redéfinition des soins ;
- La responsabilité partagée et la transformation des rapports de genre ;
- Les jeunes, l’inclusion et la prise de parole.
- Sahara occidental : L’ONU prolonge le mandat de la MINURSO et réaffirme la pertinence du plan d’autonomie marocain
par adminRéuni au siège des Nations unies à New York, le 31 octobre 2025, le Conseil de sécurité a adopté, par 11 voix pour, aucune contre et 3 abstentions dont Russie , chine et Pakistan , la résolution 2797 consacrant le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine comme la solution la plus réaliste au conflit du Sahara.
Présenté le 22 octobre et révisé à plusieurs reprises, le texte a été approuvé sans veto des membres permanents, notamment de la Russie et de la Chine, qui se sont abstenues. La Somalie et la Sierra Leone, représentants africains au Conseil, ont voté en faveur du projet. Ce soutien permet au Maroc de bénéficier d’un appui diplomatique conséquent, consolidant ainsi la vision du roi Mohammed VI pour mettre un terme définitif au conflit du Sahara occidental, même si l’Algérie, directement impliquée dans le différend, a choisi de boycotter le vote.
Outre l’appel adressé au Secrétaire général de l’ONU et à son envoyé personnel à poursuivre les négociations sur la base du plan d’autonomie proposé par le Maroc, la résolution 2797 invite également toutes les parties, et non plus seulement le Maroc et le Polisario, à s’engager dans un processus politique fondé sur cette initiative marocaine.
Les futures négociations devront se dérouler sans conditions préalables, sur la base du plan marocain, avec le soutien annoncé des États-Unis pour accueillir les prochains pourparlers.
S’agissant de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de prolonger son mandat d’une année supplémentaire, soit jusqu’au 31 octobre 2026. Cette reconduction traduit la volonté du Conseil de préserver la stabilité du processus politique en cours.
Dans cette optique, le Secrétaire général de l’ONU devra, dans un délai de six mois suivant le renouvellement du mandat, présenter une évaluation stratégique sur l’avenir de la MINURSO, fondée sur les progrès accomplis dans le cadre des négociations.
Leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI
La récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU consacre une réalité désormais reconnue à l’échelle mondiale : la vision stratégique et audacieuse de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a transformé le dossier complexe du Sahara en un modèle de solution politique durable.
Fidèle à sa méthode basée sur la patience, la constance et la sérénité dans l’action, le Souverain a su imposer le réalisme et la légitimité historique face aux postures figées. Sa diplomatie proactive et éclairée a anticipé les mutations géopolitiques, inscrivant la question du Sahara dans une logique de droit, de développement et de consensus international.
Le plan d’autonomie, porté avec conviction par le Maroc sous l’impulsion royale, s’affirme aujourd’hui comme le centre du consensus international et la seule base sérieuse et crédible pour parvenir à une solution politique définitive.
Jamais Sa Majesté le Roi n’a cédé à la précipitation ni aux surenchères. Sa stratégie repose sur la « force tranquille » du droit et du développement, convaincu que le temps finit par consacrer la vérité et la légitimité. Cette constance et cette cohérence dans l’action ont permis de transformer le dossier du Sahara en un levier de stabilité et de coopération régionale.
- Une date, deux exploits : la Génération Z entre révolution et ascension du Mont Elbrouz
par admin
Le 25 septembre 2025 restera gravé dans la mémoire collective de la Génération Z malgache. Cette date symbolique coïncide avec deux événements majeurs : d’une part, la grande mobilisation des jeunes à Madagascar, marquant un tournant politique et social dans le pays ; et d’autre part, l’exploit exceptionnel de Raj-Alexandre Bouka, qui devenait le premier Malgache à atteindre le sommet du Mont Elbrouz, point culminant de l’Europe à 5 642 mètres d’altitude.
Alors que la jeunesse malgache descendait dans les rues pour réclamer un changement profond et prônait une refondation nationale, un autre représentant de cette même génération, Raj-Alexandre Bouka, gravissait littéralement les sommets. Deux mouvements parallèles, deux élans d’une même énergie : celle d’une jeunesse décidée à dépasser ses limites, à affirmer son identité et à faire entendre la voix du renouveau.
Un exploit sportif et symbolique
Le 25 septembre au matin, Raj-Alexandre inscrivait son nom dans l’histoire de l’alpinisme malgache en devenant, à notre connaissance, le premier Malgache à atteindre le sommet du Mont Elbrouz. Cet exploit rare marque une étape importante non seulement pour le sport national, mais aussi pour la fierté et l’inspiration de toute une génération.
Raj-Alexandre perpétue une passion familiale pour le défi et le dépassement de soi. Quelques mois plus tôt, il avait déjà pris part à une expédition vers le Mont Everest, symbole ultime de la conquête des cimes. Son succès sur le Mont Elbrouz confirme aujourd’hui son engagement dans l’alpinisme de haut niveau et sa volonté de représenter dignement Madagascar sur la scène internationale.
Le toit de l’Europe
Situé dans la chaîne du Caucase, au sud-ouest de la Russie, près de la frontière avec la Géorgie, le Mont Elbrouz (ou Elbrus) est un volcan éteint composé de deux sommets :
le sommet occidental, le plus élevé, à 5 642 mètres ;
et le sommet oriental, à 5 621 mètres.
Faisant partie des Sept Sommets — les plus hauts de chaque continent — l’Elbrouz représente le toit de l’Europe selon la frontière conventionnelle entre l’Asie et l’Europe. Si son ascension n’est pas la plus technique, elle reste un défi physique et mental redoutable, exigeant endurance, résistance au froid extrême et concentration absolue, dans des conditions pouvant descendre à −30 °C.
Une double victoire pour la Génération Z
L’exploit de Raj-Alexandre ne se limite pas à une réussite personnelle. En coïncidant avec la mobilisation historique des jeunes à Madagascar, il symbolise la capacité de toute une génération à se surpasser, à repousser les limites et à faire rayonner le pays au-delà de ses frontières.
Le même jour, sur deux terrains différents — l’un social et politique, l’autre sportif et symbolique —, la Génération Z malgache a prouvé qu’elle était prête à gravir ses montagnes, qu’elles soient réelles ou métaphoriques.
À travers son ascension du Mont Elbrouz, Raj-Alexandre Bouka envoie un message fort : la jeunesse malgache est capable d’atteindre les plus hauts sommets, de relever les défis du monde moderne et d’inscrire, par ses propres pas, le nom de Madagascar parmi les hauteurs du monde.
- Airtel Africa plc : Résultats pour le semestre clos le 30 septembre 2025
par adminDes résultats solides et réguliers, témoignant d’une demande soutenue et de la poursuite de la mise en œuvre de notre stratégie
Points clés opérationnels
• La croissance accélérée de notre clientèle sur tous les segments souligne le succès de notre stratégie axée sur l’expérience client, l’alerte anti-spam Airtel illustrant notre approche en matière d’innovation, les dépenses d’investissement ciblées maximisant la génération de revenus et le développement des offres numériques encourageant l’adoption de l’application myAirtel. Le nombre total de nos clients, qui s’élève à 173,8 millions, a augmenté de 11,0 %, tandis que le nombre de clients des services de données, qui atteint 78,1 millions, a connu une croissance accélérée de 18,4 %. Le taux de pénétration des smartphones a augmenté de 3,8 % supplémentaires pour atteindre 46,8 %, tandis que le revenu moyen par utilisateur lié aux services de données a progressé de 16,8 % à taux de change constant , cette hausse correspondant principalement de l’augmentation de 45,0 % du trafic de données sur l’ensemble du réseau.
• Airtel Money favorise l’adoption du numérique et renforce l’écosystème permettant de faire progresser l’inclusion financière. L’accélération de la croissance de la clientèle, de 20 %, portant le nombre total de clients à 49,8 millions, en est également la preuve. La valeur annuelle des transactions traitées (VTT) au deuxième trimestre 26 a dépassé les 193 milliards de dollars, soit une hausse de 35,9 %, ce qui témoigne non seulement de la croissance de la clientèle, mais aussi de la forte attention accordée à l’amélioration de l’engagement grâce à une innovation permanente. Ces efforts ont contribué à l’augmentation de 11 % du revenu moyen par utilisateur à taux de change constant.
• Notre engagement à offrir une expérience client exceptionnelle est appuyé par des investissements continus dans notre réseau, avec le déploiement de plus de 2 350 nouveaux sites pour un total de plus de 38 300 sites et l’extension de notre réseau fibre optique d’environ 4 000 km pour atteindre plus de 81 000 km. Ces investissements continuent de favoriser l’augmentation des capacités de données dans toute la région, la couverture globale de la population ayant atteint 81,5 %, soit une augmentation de 0,7 % par rapport à l’année dernière, avec 98,5 % des sites dotés de la 4G.
Résultats financiers
• Le chiffre d’affaires de 2 982 millions de dollars a enregistré une forte croissance de 24,5 % à taux de change constant et de 25,8 % en monnaie de présentation, l’appréciation des devises ayant favorisé les résultats en monnaie de présentation. L’appréciation des devises au deuxième trimestre 26 a entraîné une croissance des revenus en monnaie de présentation de 29,1 %, contre 24,2 % à taux de change constant. La croissance du chiffre d’affaires à taux de change constant témoigne de la mise en œuvre cohérente de notre stratégie, soutenue par les ajustements tarifaires au Nigeria et le maintien d’une forte dynamique de croissance en Afrique francophone.
• Dans l’ensemble du Groupe, le chiffre d’affaires des services de téléphonie mobile a augmenté de 23,1 % à taux de change constant, grâce à une croissance de 13,2 % du chiffre d’affaires des services de téléphonie et de 37,0 % du chiffre d’affaires des services de données. Les revenus liés aux services de données, qui s’élèvent à 1 161 millions de dollars, ont désormais dépassé ceux liés aux services de téléphonie et constituent désormais la principale source de revenus du Groupe. Les revenus liés aux services d’argent mobile continuent de bénéficier de leur expansion et d’un niveau d’engagement accru, enregistrant une croissance de 30,2 % à taux de change constant.
• L’EBITDA a augmenté de 33,2 % en monnaie de présentation pour atteindre 1 447 millions de dollars, avec des marges d’EBITDA passant de 45,8 % lors de la période précédente à 48,5 %, grâce à la dynamique opérationnelle soutenue et aux effets positifs continus de notre programme de réduction des coûts. Les marges d’EBITDA du deuxième trimestre 26 ont atteint 49,0 %, en hausse par rapport aux 46,4 % de l’année précédente.
• Le bénéfice après impôts atteint 376 millions de dollars, en hausse par rapport aux 79 millions de dollars enregistrés au cours de la période précédente. La période précédente a été fortement marquée par des pertes liées aux produits dérivés et aux taux de change, principalement au Nigeria, tandis que la période actuelle a bénéficié d’un gain de 90 millions de dollars provenant en grande partie de l’appréciation du naira nigérian au cours du trimestre actuel (deuxième trimestre 26) et de l’appréciation du franc CFA au cours du trimestre précédent (premier trimestre 26).
• Le BPA de base s’élève à 8,3 cents, contre 0,8 cent lors de la période précédente, du fait principalement de la croissance du bénéfice d’exploitation et des gains liés aux produits dérivés et aux taux de change au cours de la période actuelle, comparativement aux pertes enregistrées lors de la période précédente. Le BPA avant éléments exceptionnels est passé de 4,9 cents au cours de la période précédente à 8,3 cents, grâce principalement à l’augmentation des bénéfices d’exploitation et aux gains sur les produits dérivés et les taux de change au cours de la période actuelle.
Allocation de capital
• Les dépenses d’investissement, qui se sont élevées à 318 millions de dollars, sont restées stables par rapport à la période précédente. Les prévisions en matière de dépenses d’investissement pour l’exercice 26 ont été relevées à un niveau compris entre 875 et 900 millions de dollars, alors que nous cherchons à accélérer notre capacité à tirer parti des opportunités importantes qui se présentent sur nos marchés.
• Nous avons poursuivi notre programme de localisation de la dette visant à réduire notre exposition au risque de change, avec environ 95 % de la dette de notre Société d’exploitation (à l’exclusion des dettes de location) désormais libellée en monnaie locale, contre 89 % il y a un an.
• Le ratio d’endettement s’est amélioré, passant de 2,3 à 2,1, tandis que le ratio d’endettement ajusté pour tenir compte des contrats de location s’est également amélioré, passant de 1,0 il y a un an à 0,8, du fait principalement de l’amélioration de l’EBITDA.
• Le Conseil d’administration a annoncé un dividende intérimaire de 2,84 cents par action, soit une augmentation de 9,2 % conforme à notre politique de distribution progressive des dividendes. Le programme de rachat d’actions de 100 millions de dollars est en bonne voie pour être achevé au plus tard le 31 mars 2026.
Sunil Taldar, Directeur général, à propos du bilan des operations :
« Notre stratégie repose sur l’offre d’une expérience client de premier ordre, et ces résultats solides témoignent de la pertinence des initiatives que nous avons mises en œuvre dans l’ensemble de l’activité. L’innovation numérique est au cœur de nos préoccupations, et nous sommes ravis de constater l’adoption croissante de l’application MyAirtel, alors que nous cherchons à renforcer l’engagement des clients et à simplifier leur expérience. Notre réseau continue en outre de s’étendre à mesure que nous renforçons nos capacités pour favoriser l’essor de l’inclusion numérique et financière. La hausse du taux de pénétration des smartphones, qui atteint désormais 46,8 %, témoigne de la forte demande pour les services de données sur l’ensemble de nos marchés, mais souligne également l’ampleur des opportunités qui s’offrent à nous pour développer davantage l’économie numérique.
Airtel Money continue de gagner du terrain, le nombre de nos clients approchant les 50 millions et la valeur annuelle des transactions traitées avoisinant les 200 milliards de dollars, soit une augmentation de plus de 35 % par rapport à l’année précédente. La croissance accélérée de notre clientèle et la progression continue de l’engagement sur la plateforme témoignent du succès de notre stratégie visant à encourager l’adoption du numérique et l’innovation pour renforcer l’écosystème. Les préparatifs en vue de l’introduction en bourse se poursuivent comme prévu, avec une cotation prévue au cours du premier semestre 2026.
Nos excellents résultats financiers (hausse de 24,5 % à taux de change constant) et la poursuite de nos initiatives de réduction des coûts ont encore permis d’augmenter la marge d’EBITDA qui est passée à 49 % au deuxième trimestre 26 et nous continuerons à nous concentrer sur l’amélioration progressive des marges, sous réserve de la stabilité de l’environnement macroéconomique. Ces excellents résultats nous permettent d’augmenter nos prévisions d’investissements pour cet exercice financier, qui passent désormais à un niveau compris entre 875 et 900 millions de dollars, alors que nous accélérons nos investissements pour saisir tout le potentiel de nos marchés et générer de la valeur à long terme pour toutes les parties prenantes. »
- Tsingy Bay : un nouveau souffle pour l’écotourisme de luxe à Madagascar
par adminUn ambitieux projet d’écotourisme très haut de gamme voit le jour dans la région Sofia. Porté par Vision Madagascar NGO, le projet Tsingy Bay entend faire du pays une destination de référence dans le tourisme durable de prestige.
Une nouvelle ère s’ouvre pour Tsingy Bay. Lors d’une conférence de presse organisée le 25 septembre 2025 au Novotel Alarobia, les promoteurs du projet ont dévoilé les grandes lignes de ce programme de développement durable, mêlant écotourisme, inclusion sociale et innovation environnementale.
À la tête de cette initiative : Zouzar Bouka, fondateur de Vision Madagascar, accompagné de Luis Guillermo Fortuño, ancien gouverneur de Porto Rico et avocat d’affaires basé à Washington DC. Ensemble, ils ambitionnent de hisser Tsingy Bay au rang des destinations écotouristiques les plus prestigieuses de la région.Un modèle d’excellence environnementale et économique
Pour Vision Madagascar, Tsingy Bay se veut un modèle d’écotourisme premium, où l’excellence du service finance la préservation de la nature et l’inclusion des communautés locales.
L’un des symboles forts du projet est déjà en place : une “Allée des Baobabs” sous-marine, première du genre à Madagascar. Conçue par l’artiste Bessa, cette œuvre écologique vise à recréer des micro-habitats marins à proximité de la baie de Moramba, face au futur complexe hôtelier.
Réalisée en matériaux durables, elle illustre parfaitement la philosophie du projet : attirer, émerveiller, et réparer.Un partenariat international inspiré de Porto Rico
Ancien gouverneur de Porto Rico, Luis Guillermo Fortuño a partagé son expérience dans le développement du tourisme haut de gamme.
Selon lui, le succès de Tsingy Bay repose sur une approche intégrée :« Il faut mobiliser les outils qui ont fait leurs preuves ailleurs : incitations fiscales, facilitation administrative, formation locale et participation communautaire. Transposée intelligemment, cette méthode permettra d’accélérer le projet sans compromettre la richesse naturelle du site », a-t-il souligné.
Ce partenariat illustre une volonté commune de combiner expertise internationale et enracinement local, dans une logique gagnant-gagnant pour l’économie et la biodiversité.
Un écosystème durable au service du territoire
Au-delà de l’infrastructure hôtelière, Vision Madagascar prévoit la création d’un village durable autour du site : école, dispensaire, marché, bâtiments communautaires, espaces culturels et puits. Ce programme social constitue le socle de la première phase du projet. L’objectif est clair : éviter le contraste entre un resort de luxe et une population riveraine marginalisée, et faire du haut de gamme un moteur de développement local.
« Notre ambition est d’aligner la promesse d’excellence avec des progrès concrets pour les habitants. C’est la clé de l’acceptabilité et de la durabilité du projet », a déclaré Zouzar Bouka.
Un pari sur l’avenir du tourisme malgache
Dans un contexte mondial où le tourisme pèse plus de 3 000 milliards USD, Madagascar entend capter une part de ce marché en valorisant ses sites naturels exceptionnels. Le projet Tsingy Bay s’inscrit dans cette dynamique, en misant sur un produit différencié capable d’attirer une clientèle internationale fortunée, tout en générant emplois, recettes fiscales et infrastructures locales.
Il reste désormais à consolider les fondations : formation du personnel, amélioration des dessertes aériennes, cadre incitatif clair et gouvernance locale solide. Mais une chose est sûre : Tsingy Bay trace la voie vers un écotourisme d’excellence, durable et inclusif, où le luxe devient synonyme de responsabilité.
- Report de la 20ᵉ édition du Marathon International de Tana : une décision dictée par la situation nationale
par adminLe comité d’organisation du Marathon International de Tana a annoncé, dans un communiqué officiel, le report de la 20ᵉ édition de l’événement, initialement prévue les 18 et 19 octobre 2025, à l’année prochaine.
Cette décision, jugée difficile mais nécessaire, intervient dans un contexte social et sécuritaire tendu à Antananarivo et dans plusieurs grandes villes de Madagascar. Les organisateurs estiment qu’il n’est pas possible de garantir la sécurité des coureurs, du public et des partenaires, ni d’assurer une organisation conforme aux standards de l’événement.
« La protection des participants et le bon déroulement sportif et logistique du Marathon demeurent notre priorité », ont-ils déclaré.
Malgré ce report, le comité précise que plusieurs préparatifs importants ont déjà été réalisés, notamment la mise en place du Village Marathon et des avancées sur les volets logistique, environnemental et sociétal. Fidèle à son engagement, le Marathon International de Tana entend rester un événement porteur de valeurs citoyennes et écoresponsables, notamment à travers son partenariat avec la “Journée sans pollution”. Les organisateurs annoncent également la préparation des modalités de remboursement intégral des frais d’inscription, dont les détails seront communiqués prochainement via les canaux officiels : site web, réseaux sociaux et médias partenaires.
Conscients de la déception des coureurs et du public, les responsables du Marathon expriment leurs sincères excuses pour les désagréments occasionnés et remercient tous les partenaires pour leur soutien et leur compréhension. Ils promettent une prochaine édition plus grande, plus forte et plus résiliente.
- À la tribune de l’ONU, Andry Rajoelina plaide pour l’Agoa
par admin

À la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, le président Andry Rajoelina a appelé au maintien de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), soulignant son rôle crucial pour l’emploi et le développement économique à Madagascar et dans les pays de la SADC.
« L’Agoa n’est pas qu’une loi commerciale, ce sont des vies, des familles et des communautés qui se battent pour leur dignité », a déclaré le président à la tribune, rappelant l’impact humain derrière ce programme. Adopté en 2000, l’Agoa permet à plusieurs pays d’Afrique subsaharienne d’exporter vers les États-Unis sans droits de douane, mais il arrive à échéance ce mois-ci, menaçant des milliers d’emplois.
Pour Madagascar, ce sont environ 150 000 emplois directs et près de 400 000 emplois indirects qui dépendent de ce mécanisme. Le chef de l’État a également souligné que les 14 pays bénéficiaires de la SADC exportent chaque année plus de 11 milliards de dollars grâce à l’Agoa, impliquant plus de 1,7 million de personnes. « La disparition de ce programme entraînerait la perte de centaines de milliers d’emplois et menacerait la stabilité sociale dans nos pays », a-t-il averti.
Dans son allocution, Andry Rajoelina a mis en avant la nécessité d’un partenariat durable entre l’Afrique et les États-Unis, plaidant pour des échanges justes et une prospérité partagée. Il a également relié la question de l’Agoa à la paix et à la sécurité économique, en rappelant que les guerres commerciales, silencieuses mais destructrices, impactent directement l’emploi et le revenu de millions de personnes.
Le président a profité de cette tribune internationale pour réitérer son appel à « une justice climatique ». Il a dénoncé les conséquences du changement climatique sur Madagascar et insisté sur la responsabilité des pays pollueurs ainsi que sur l’importance des financements promis pour l’adaptation.
Dans le contexte de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, dont le thème est « Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits de l’Homme », Andry Rajoelina a conclu en appelant à l’unité et à la solidarité internationale pour bâtir la prospérité plutôt que de céder à la division et aux affrontements.
- « Les voix du Vivant » à Antsiranana : Le khat au cœur des débats
par adminAprès Antananarivo et Dakar, c’est au tour de l’Université d’Antsiranana d’accueillir le programme « Les Voix du Vivant », qui s’est tenu ce 24 septembre au Centre d’Information et de Documentation pour le Développement de la Recherche de l’Université d’Antsiranana.
Le thème retenu pour cette étape était : « Du bon et du mauvais usage sociétal des plantes : le khat comme enjeu de durabilité au nord de Madagascar ».
Le khat apporte des retombées économiques importantes dans la région de Diana. Mais, d’un autre côté, cette plante nuit également aux jeunes ainsi qu’à l’environnement local, selon les participants à cette conférence. C’est pour ces raisons qu’un échange de discussions a été organisé, avec la participation de chercheurs et chercheuses, de praticiens et praticiennes, d’artistes ainsi que de responsables politiques.
L’une des principales questions abordées lors de cette rencontre portait sur les stratégies permettant de cultiver le khat sans nuire à l’environnement.
Dans son discours, le Pr Josie Dominique, enseignante-chercheuse à l’Université d’Antsiranana et également directrice de la Recherche et de l’Innovation au sein du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), a souligné l’importance de cette plante, qui fait partie intégrante de la culture locale. Elle a néanmoins rappelé que sa consommation ne doit en aucun cas se faire au détriment de l’environnement ni du bien-être social et économique.
De son côté, le vice-président de l’Université d’Antsiranana, Dr Sydrique Miaraka, a confirmé dans son allocution que ce débat ouvert, inter-établissements et inter-étudiants, contribue à renforcer la visibilité de l’université dans les débats scientifiques et dans la diffusion du savoir.
Pour sa part, la coordinatrice régionale du Laboratoire de l’Océan Indien, Dr Randrianina Radilofe, a précisé que « Les Voix du Vivant » visent à impulser une culture de pensée critique, à dynamiser le débat public et scientifique autour de la préservation du vivant, et à promouvoir une utilisation durable des ressources naturelles. Ce programme offre une tribune aux acteurs du changement, dans une perspective interrégionale favorisant les échanges et la consolidation des liens autour des enjeux liés au vivant.
Pour rappel, « Les Voix du Vivant », programme intégré à l’initiative de la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie, s’inscrit dans une démarche de reconnaissance et de valorisation des recherches, savoirs et expériences souvent relégués en marge des sphères dominantes. Il vise à instaurer un espace de réflexion collective afin d’identifier les défis sociétaux ainsi que les facteurs de succès ou d’échec des initiatives locales de gestion des ressources naturelles.
En conclusion, ce programme ambitionne de créer un réseau dynamique d’échanges culturels et scientifiques, d’organiser des événements dans plusieurs villes malgaches telles qu’Antananarivo, Toliara et Antsiranana, d’étendre les rencontres aux îles de l’océan Indien comme les Comores, Maurice et les Seychelles, de renforcer la coopération régionale et de valoriser les initiatives locales.
- Affaire FSM : le dossier devant le juge d’instruction
par admin
L’affaire opposant deux associations #musulmanes revendiquant la même appellation Fikambanan’ny Silamo Malagasy (FSM) poursuit son cours devant la justice.
Le 16 septembre 2025, le dossier a été transmis au parquet du tribunal d’Anosy après une enquête préliminaire effectuée par la police chargée de la lutte contre la fraude et la falsification. Le responsable de l’une des associations, Abdoul Hady, a alors été placé sous contrôle judiciaire. Le 23 septembre, il a été entendu par le juge d’instruction du tribunal d’Anosy dans le cadre d’une enquête approfondie.
Cette affaire retient particulièrement l’attention des fidèles musulmans, nombreux à attendre l’issue du procès, estimant que cette situation crée des confusions et des amalgames au sein de leur communauté.
Le président du FSM, Abousoary Said, rappelle que son organisation est la seule légalement reconnue. Elle dispose d’un certificat d’enregistrement de marque délivré par l’OMAPI le 4 mai 2021 et avait déjà été enregistrée officiellement auprès du ministère de l’Intérieur en 2015. En revanche, l’association fondée par Abdoul Hady n’a été enregistrée qu’en 2018, mais utilise également l’acronyme « FSM », ce que le camp d’Abousoary considère comme une usurpation de nom.
C’est sur cette base que l’association dirigée par Abousoary Said a décidé de porter l’affaire devant la justice.
- World Cleanup Day 2025 : Le World Trade Center Antananarivo s’engage pour un Madagascar plus propre et durable
par admin

À l’occasion de la Journée mondiale de nettoyage (World Cleanup Day), le World Trade Center (WTC) Antananarivo, en tant que partenaire clé du ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), a réaffirmé son engagement ferme pour la protection de l’environnement et la mobilisation citoyenne.
Une mobilisation massive sous l’impulsion du WTC Antananarivo
Sous le slogan « Andao Hanadio – Allons nettoyer », des actions de nettoyage et de sensibilisation ont été organisées dans plusieurs grandes villes de Madagascar. L’événement majeur, qui s’est tenu à Tanjombato – Antananarivo, a rassemblé des centaines de volontaires issus de diverses entités, incluant des jeunes, des associations, des entreprises et des institutions publiques et privées. Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Monsieur Max Andonirina Fontaine, a activement participé à cette mobilisation, soulignant l’importance de ce « devoir collectif et responsabilité citoyenne ».
Au cœur de cette initiative, le World Trade Center Antananarivo a concentré ses efforts dans le fokontany Ankeniheny. En collaboration avec d’autres organisations œuvrant pour l’environnement, le WTC Antananarivo a procédé au nettoyage de la zone et a sensibilisé les habitants à l’importance cruciale du tri et du recyclage des déchets. Cette action a non seulement assaini l’environnement, mais a également renforcé l’esprit de solidarité environnementale.
Un engagement durable pour l’avenir
L’implication du WTC Antananarivo ne s’arrête pas au World Cleanup Day. L’organisation continuera de porter haut son message écologique à travers l’organisation du Marathon International de Tana, prévu les 18 et 19 octobre 2025. Cet événement sportif d’envergure internationale coïncidera avec la Journée sans pollution du 19 octobre, transmettant un message puissant en faveur d’un mode de vie sain, de la réduction de la pollution et de la préservation de l’environnement.
- Nosy Be – Ampasindava Sakatia : Après dix ans d’occupation illicite, Danae Beach et Tiky Bar restituent volontairement les lieux
par adminAprès une décennie d’occupation sans autorisation, les établissements Danae Beach et Tiky Bar, installés sur la Réserve Foncière Touristique (RFT) d’Ampasindava Sakatia ( Nosy Be ), ont accepté de quitter volontairement les lieux. Cette restitution s’inscrit dans le cadre du respect des textes en vigueur et fait suite à un accord à l’amiable conclu avec les autorités compétentes.
Créée en 2000, la RFT de Sakatia couvre une superficie totale de 660 hectares, dont 17 hectares sont concernés par cette affaire.
Une exploitation controversée depuis dix ans
Depuis près de dix ans, ces deux établissements hôteliers, tenus par des ressortissants étrangers, suscitaient de vives interrogations. Implantés dans une zone classée réserve foncière touristique, ils n’avaient jamais régularisé leur situation administrative auprès du ministère du Tourisme.
En outre, ces structures n’acquittaient pas les taxes obligatoires, notamment la taxe de séjour due à la Commune urbaine de Nosy Be. Les bénéfices générés profitaient exclusivement aux exploitants, privant ainsi l’État et la collectivité locale de recettes conséquentes.
Une mise en demeure restée sans suite
Face à ces irrégularités, le ministère du Tourisme avait adressé, dès le 7 janvier 2025, une lettre de mise en demeure aux responsables. La décision de quitter les lieux intervient donc comme une issue favorable à un différend qui durait depuis trop longtemps.
- PROMO RENTRÉE SUR LES SMART TV 4K ET FRIGO CHEZ BAOLAI
par admin
En cette nouvelle ère dans laquelle nous vivons, dans le monde entier l’électroménager est très prisé. Dans ce domaine, ici dans la Grande Ile, les enseignes qui ont pignon sur rue rivalisent d’ingéniosité, à l’instar de la société « Baolai ». « Pour satisfaire le public, on effectue en ce moment des diverses remises dans tous nos show- rooms dAnalakely, Soarano et Bazar Be Toamasina. Pour un réfrigérateur acheté, un Smartphone est offert.
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- 3e ÉDITION DES ASSISES DE LA COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE FRANCO-MALGASY :VERS UNE MISE EN ŒUVRE CONCERTÉE ET DURABLE DU PRD DANS LA RÉGION ATSINANANA
par adminLa Région Atsinanana a réaffirmé son engagement en faveur d’un développement concerté et durable à l’occasion de la 3ᵉ édition des Assises de la Coopération Décentralisée Franco-Malgasy. Une table ronde, organisée sous le thème : « Pour une coopération décentralisée plus efficace et pérenne : de la mobilisation des financements durables au renforcement de la coordination multi-acteurs », a permis de mettre en avant les enjeux d’une meilleure synergie entre partenaires.
Au cœur des échanges, le Gouverneur par interim de la Région Atsinanana #Andry_Rakotovao, aux côtés de #Julie_Miclot, Directrice des affaires européennes et relations internationales de la Région Normandie, et de Lalaina Rakotoandry, Team Leader Gouvernance au PNUD, a présenté l’expérience régionale autour du Plan Régional de Développement (PRD). Tous ont souligné que ce processus illustre une démarche inclusive et valorise pleinement les apports de la coopération décentralisée.
Le Gouverneur a insisté sur les trois piliers qui conditionnent la réussite d’une telle coopération :
Co-construire : associer l’ensemble des acteurs institutionnels, techniques et communautaires autour d’une vision commune ;
Co-financer : mutualiser les ressources financières pour assurer la durabilité et l’efficacité des projets ;
Co-mettre en œuvre : travailler de concert avec les partenaires techniques, stratégiques et les bénéficiaires pour traduire les engagements en actions concrètes.
Cette approche intégrée, fondée sur une coordination renforcée, constitue selon lui un levier essentiel pour harmoniser les initiatives et accélérer l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).
- RN2 : Le ministère des Travaux publics confirme la préparation pour le passage du convoi exceptionnel
par admin
Les travaux de préparation pour l’acheminement des machines lourdes de la Jirama par convoi exceptionnel sur la Route nationale n°2 avancent à grands pas.
À la suite d’une réunion tenue à Brickaville entre le ministre des Travaux publics, Rafidison Richard Théodore, et les entreprises en charge du projet, des instructions strictes ont été données pour accélérer les travaux, profitant de la saison sèche.
Le ministre, accompagné de techniciens, a effectué une descente sur le terrain ce jeudi pour constater la mise en œuvre effective de ces consignes. Il a réaffirmé que la RN2 est prête à accueillir le passage du convoi exceptionnel, soulignant l’importance de cette opération pour l’acheminement des équipements stratégiques de la Jirama.
- Madagascar : Une usine de traitement des déchets et 100 enseignants intégrés dans la fonction publique pour honorer le Père Pedro
par admin
À l’occasion des 55 ans de présence du missionnaire à Madagascar et de ses 50 ans de sacerdoce du père Pedro OPEKA – le Président Andry Rajoelina a annoncé deux mesures fortes : la construction d’une usine de traitement des déchets à Andralanitra et l’intégration de 100 enseignants d’Akamasoa dans la fonction publique.
La communauté Akamasoa a célébré ce jeudi un double anniversaire marquant : les 55 ans de présence du Père Pedro Opeka à Madagascar et ses 50 ans de sacerdoce. La cérémonie, organisée à l’Espace Culturel Akamasoa d’Ambohimahitsy, a été honorée par la présence du Président de la République, Andry Rajoelina, venu rendre hommage à l’œuvre exceptionnelle du missionnaire au service des plus démunis.
À cette occasion, le Chef de l’État a fait deux annonces majeures. D’abord, la construction d’une usine de traitement des déchets à Andralanitra destinée à produire de l’électricité et à transformer le site actuel en espace vert et en jardin public. Ensuite, l’intégration de 100 enseignants de la communauté Akamasoa dans la fonction publique, une reconnaissance de l’engagement éducatif de l’association.
« Re manakoako eran-tany ny asa vitanao. Ohatra velona ianao fa ny fahasahiranana dia azo avadika ho fahombiazana », a déclaré le Président Rajoelina, saluant l’impact national et international des actions du Père Pedro.
La célébration a rassemblé plusieurs personnalités de haut rang, parmi lesquelles le Nonce apostolique, Mgr Odon Marie Arsène Razanakolona, des membres du gouvernement, des représentants des collectivités locales ainsi que des partenaires d’Akamasoa.
Les élèves d’Akamasoa ont également participé à cette journée, exprimant leur gratitude à travers des danses et des témoignages. Ils ont rappelé les valeurs qui guident leur communauté : effort, travail, humilité, fraternité et justice.
Depuis plus de trente ans, le Père Pedro a fondé 22 villages dotés de logements, écoles, centres de formation et infrastructures de base, non seulement à Antananarivo mais aussi dans plusieurs régions du pays. Un travail titanesque qui continue d’inspirer et d’attirer la reconnaissance de nombreux visiteurs étrangers, dont le Pape François en 2019 et le couple présidentiel français cette année.
En clôturant son discours, le Président Rajoelina a lancé un message empreint de reconnaissance : « Merci d’exister, Père Pedro », avant de partager un repas convivial avec la communauté.
- Région Atsinanana : une participation remarquée aux Assises de la coopération décentralisée
par admin

La Région Atsinanana a pris une part active à la troisième édition des Assises de la coopération décentralisée Madagascar–France, qui se tiennent les 18 et 19 septembre à Ivandry, sous le haut patronage du Président Andry Rajoelina. La délégation de l’Est, conduite par le Gouverneur par intérim Andry Rakotovao, a marqué de sa présence ce rendez-vous majeur.
Ces assises, organisées conjointement par le Ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, le Ministère des Affaires étrangères de Madagascar, le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) de France et Cités Unies France, traduisent la volonté des deux pays de consolider leurs liens à travers la décentralisation et les échanges entre collectivités.
La Région Atsinanana a mis en avant son partenariat historique avec la Région Normandie, établi depuis 2007. Ce témoignage a illustré les bénéfices concrets d’une coopération décentralisée durable et équilibrée.
Au programme de ce vendredi 18 septembre, la délégation a effectué une visite du téléphérique à Antananarivo, saluant la pertinence de cette infrastructure et remerciant le Chef de l’État pour sa réalisation. En parallèle, le Gouverneur de la Région Atsinanana a animé un atelier consacré à la jeunesse, axé sur les 13 Objectifs de Développement Durable (ODD). Il a insisté sur l’importance de ces engagements pour offrir de nouvelles perspectives aux jeunes Malgaches.
La participation active de la Région Atsinanana confirme sa volonté de jouer un rôle moteur dans la dynamique de coopération décentralisée franco-malgache. Ces assises constituent également une vitrine du savoir-faire et des expériences partagées entre collectivités, renforçant les liens de solidarité entre Madagascar et la France.
- Élections et stabilité : la COI et ses partenaires lancent une formation de 133 acteurs électoraux à Madagascar
par admin

La gouvernance électorale, la paix et la stabilité sont étroitement liées. C’est dans cette perspective qu’a été lancée, hier à l’École Nationale d’Administration de Madagascar (ENAM) Androhibe, une formation ambitieuse destinée à professionnaliser les acteurs électoraux de la région. L’initiative est portée conjointement par la Commission de l’océan Indien (COI), la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Réseau électoral de l’océan Indien (REOI), l’ENAM, avec le soutien de l’ambassade de France.
Au total, 133 participants issus de la société civile, des médias, des partis politiques et des institutions régionales suivront ce programme qui s’étendra jusqu’en 2026. L’objectif est clair : renforcer la transparence, la crédibilité et la professionnalisation dans la gestion des processus électoraux à Madagascar et dans l’océan Indien.
Un rôle accru pour la COI
Le secrétaire général de la COI, Edgard Razafindravahy, a rappelé lors de la cérémonie d’ouverture que l’avenir démocratique de la région repose sur la qualité et l’intégrité des acteurs électoraux. « L’intégrité, la transparence et le sens du devoir figurent parmi les qualités clés que devront incarner ces acteurs afin de prévenir et résoudre les conflits liés aux scrutins », a-t-il déclaré.
Forte de son expérience durant les crises politiques de 2008-2009 à Madagascar, la COI entend ainsi renforcer son rôle dans l’arbitrage des conflits électoraux et se positionner comme garant de la stabilité régionale.
Une formation structurée et progressive
Le programme proposé comporte quatre modules : cadre légal des élections, rôle des organes de gestion, observation électorale, inclusivité et nouvelles technologies. À partir de 2026, d’autres thématiques viendront compléter la formation, notamment les opérations électorales, le rôle des médias et la sensibilisation civique.
Selon Edgard Razafindravahy, cette initiative s’inscrit dans une vision à long terme : « Nous voulons une région où les élections deviennent un facteur de stabilité, et où la culture démocratique s’enracine ».
Vers une école régionale d’administration électorale
Cette formation pourrait déboucher sur la création d’une école régionale d’administration électorale, une première en Afrique subsaharienne. Un projet d’importance stratégique, selon Arsène Dama Andrianarisedo, président de la CENI, qui verrait dans cet établissement un levier pour consolider durablement les compétences des acteurs électoraux.
Un engagement multilatéral pour la démocratie
La cérémonie d’ouverture a réuni plusieurs personnalités de haut rang : le secrétaire général de la COI, l’ambassadeur de France, le président de la CENI, le directeur général de l’ENAM, ainsi que le vice-président de l’Assemblée nationale, Augustin Andriamananoro, représentant le président de l’institution.
- Affaire Boeing 777 : l’ancien ministre Valéry RAMONJAVELO dans le viseur de la justice
par adminL’enquête sur l’affaire du Boeing 777 continue de progresser dans la discrétion. Plusieurs individus ont déjà été placés en détention provisoire. Mais un nom attire particulièrement l’attention : celui de l’ancien ministre des Transports, Valéry RAMONJAVELO, qui pourrait difficilement échapper à cette affaire. Depuis plusieurs semaines, l’ex-ministre est frappé par une **Interdiction de Sortie du Territoire (IST)**, l’empêchant de quitter Madagascar. Cette mesure alimente les spéculations quant à son implication potentielle dans le dossier.
En vertu de la loi, seul le Haute Cour de Justice (HCJ) a compétence pour juger un ancien membre du gouvernement. Le dossier concernant Valéry RAMONJAVELO a déjà été transmis au Procureur général près la HCJ, confirmant ainsi que les enquêteurs n’écartent pas sa responsabilité. Toutefois, l’ouverture officielle de la procédure dépend désormais des députés, chargés de voter la mise en accusation. La balle est donc dans leur camp : choisiront-ils d’autoriser la justice à aller jusqu’au bout ou opteront-ils pour des compromis politiques ?