▶️Un groupe de 200 personnes a semé la terreur à Bekily, prenant pour cible le fils du maire de la commune de Tanambao Tsirandrainy. Ce dernier a été lynché à mort par cette foule en furie, dans un contexte de tension grandissante.
Les autorités locales, impuissantes face à cette explosion de violence, n’ont pas pu empêcher le drame. Une situation qui donne l’impression d’un « petit État dans un État », où la justice populaire semble s’imposer au détriment de l’autorité publique.
L’attaque s’est produite hier matin, alors que le maire Jean Daniel Manjotsoa s’apprêtait à adresser un évènement de remerciement aux habitants de sa commune. C’est à ce moment que son fils a été pris pour cible et lynché à mort par un groupe de 200 personnes, armées de fusils de chasse et de gourdins.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel drame se produit dans cet localité. Un incident similaire avait déjà eu lieu à Fonkotany Temagnalo, avec l’implication de ce même groupe de 200 personnes.
