« S’ENRICHIT QUI CORROMPT » : Maudit soit-il…

« S’ENRICHIT QUI CORROMPT » : Maudit soit-il…

On est surpris de rencontrer dans la rue un officier d’une apparence cosaque, mais bien éloquent, ayant fait l’objet d’une discussion du monde. Il avait mis sous un béret de teinte pourpre, une robe de satrape noire, distinguée d’une épaulette rouge du galon de General, décorée d’un col blanc d’un avocat, qu’il avait porté sur pantalon gris marqué de deux barrettes de commandement de la même couleur que celle du béret ; main gauche tenant un épais cartable noir sur lequel on écrit : « Mafia Entreprise S.A ». Certains avait dit que c’était un officier de l’armée ; d’autres, niant, avaient répliqué : « on est tous aveugle ! c’est apparemment une juge de la cour de la justice ».  Une autre observation serait digne de foi. Elle avait affirmé : « Il parait sans doute un officier général de douane ».

Tout cela de rein ! ce qui attirait l’attention : l’officier s’était mis debout devant une plaque de kiosk des journaux. Il avait essayé de trouver une meilleure lecture ou un style joliment intéressant. Un journal qui fait une critique d’un éloge de la corruption avait éveillé son intérêt, l’avait poussé de tendre la main droite glissant de l’argent et recevant en retour un titre qui propose une caricature mettant en scène trois personnage s’échangeant leur opinion sur ce fléau social.

Bataille difficile

Le premier, un gentleman sauve portant un cartable timbré « BIANCO », à qui, le second, un homme de petite taille qui a porté une casquette moche blanche, la main tenant droite une coupe à boire, celle gauche glissée sous la poche de son pantalon jaune, s’était adressé affirmant : « Lutter contre la corruption est un art plus difficile que ceux martiaux ». Le troisième personnage, un gros trapu monsieur, ayant entendu parler de ce fléau a tourné le dos et pris tangente. En murmurant : « S’ENRICHIT QUI CORROMPT ».

Il n’est pas étonnant de voir ou entendre des imbéciles – qui manifeste de la bêtise ou de la crédulité-, on veut parler ici du petit poisson, ne pouvant s’acquérir qu’un peu de gain-pain du jour d’une pratique malsaine pareille, et des renards connus sous sobriquet gros poisson, s’élancent. Ils font « per fas nefas » (tous les moyens) afin d’entrer par la petite porte de la « Mafia Entreprise SA », que l’on vient de citer, pour fabriquer de l’argent douteusement facile.

Mais qu’est-ce qui est au fait imbécile ?! Eux qui ont déjà vidé leurs assiettes et bu sans attendre la prière ou toi, invité, avec ton sacré scrupule, qui n’a osé de savourer des mets offerts qu’après avoir oui : « Faites comme chez vous ». ‘ Alors que chez vous de rien, même un bol de soupe.), qui es rentré ventre affamé et gorge assoiffée.

Les trois clefs du gouvernement corrompues

A Maurois, écrivain français a raison de juger indifféremment le philosophe de voltaire, François-Marie AROUET, de son vrai nom, un auteur de XVIIème siècle, tentant de persuader ainsi que de convaincre sur les méfaits de la corruption. Voltaire avait mis en scène la société persane d’antan, plus précisément, celle de Persépolis, Capitale de Perses, où l’on a la conduite dépravée. Maurois affirme : « Si tout n’est pas bien, tout est passable ». Un tel moral traduit une lâcheté devant la destruction de ce fléau qui corrompt l’être humain- bons dès sa naissance. Lui d’ajouter qu’il faut prendre le monde « comme il va ».

Des siècles bien av ant notre ère, Voltaire indique et précise que le premier domaine qui nourrit les corrompus n’est autre que la justice. Il continue : « (…) le droit de rendre justice s’achète comme métairie ». D’ailleurs, lui de confirmer : « Ceux qui ont ainsi acheté le droit de juger vendent leurs jugements ». En d’autres termes, le satrape de loi, comme il est des parents richissimes, s’est acquis d’une manière onéreuse le titre et cède à quiconque osant pou voulant toujours gagner la bataille, ses seins stipulant son verdict.

Un autre corps professionnel, le plus touché de la corruption, est l’armée. AROUET avait rapporté la réponse d’un jeune officier militaire, personnage de son satire, à qui un vieux missionnaire avait demandé : « Pourquoi ne voulez-vous pas qu’on achète les emplois de la robe ?! » Voltaire dit, à la place de son personnage : « J’ai bien acheté, moi, le droit d’affronter la mort à la tête de deux mille hommes que je commande (…) ».

L’auteur cite comme emploi, de prédilection de tous, le douane, où peut enregistrer des cas de pratique corrompue. Dans son exposé, il parle que c’est aux douanes de Persépolis que l’on avait fabriqué la corruption. « (…) il y avait dans Persépolis quarante rois plébéiens- – il s’agit de quarante fermiers généraux qui ont obtenu, par un contrat avec le gouvernement de droit de lever des impôts douaniers dans tout le territoire du pays – qui tenaient à bail l’empire de Perses et qui rendaient quelque chose au monarque ». dit-il. Ceci laisse entendre que la corruption douanière de ce temps est une infraction légalement autorisée et souverainement protégée, parce que c’est l’autorité – le monarque – qui entre en jeu pour une partie de Pocker des fortunés.

En conclusion, ce sont la trivialité souveraine de l’Etat qui fait vivre la corruption. Qui a donc la courge de l’incriminer » ? Mieux vaut donner la langue au chat.

Zafy REARY 

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