ETRE SAGE PLUS TOT QU’ETRE FOLLEMENT HEUREUX.

On saurait sage de se réfléchir sur ce qu’est la sagesse. Peu importe ! Il est fou de s’expliquer sur le truc faisant déjà objet d’une étude ; et il vaudra mieux de vivre dignement et selon la règle de séance. Mais !… De quelle folie s’agit-il de s’en demander lui-même. « Ce que je sais, c’est que ne sais rien. » dit Socrate. De ce précepte découle deux abstractions : la conscience du soi et la connaissance du soi, c’est-à-dire ce qu’on ressent en soi par rapport au monde, et ce qu’on conçoit comme monde tel qu’une loi régit pour qu’il soit un être existentiel.

Folie comme soumettre aux calendes grecques

En effet, une folie intelligente nait en ce celui qui se réfléchit. Une folie, étant donné de ne pas se résigner à ce que dispose un être suprême : « Vouloir ce que Dieu veut est la seule science qui nous met en repos. » disait MALHERE, un écrivain français de XVIIème siècle, attaché en qualité de secrétaire d’HENRI d’ANGOULEME, fils de HENRI II, à François de PERIER, avocat au parlement d’Aix-en-Provence qui avait perdu sa jeune fille Marguerite, pour le consoler. En d’autres termes, il s’agit d’une folie, car cela pousse à se lever contre la loi de la nature – une soumission à celui qui crée ou faire exister.

Intelligence, parce qu’il suscite à découvrir un moyen d’adaptation aux obstacles empêchant le vouloir et à la réalisation. Et ce, pour permettre de se résigner en connaissance des causes et effets, et comme étant conscient de la limite : quelle sorte de limite alors ? est-ce biologique, sociologique ou biblique : Marguerite est morte, vue qu’elle était malade ; ou qu’elle était victime d’un homicide ; ou encore qu’elle hérite le péché mortel. Jusqu’à quand ou comment se débarrasser une telle limite ? Aux calendes grecques !

Etant sage plus qu’à la morale qu’à la science

Tout ce qu’on vient de professer n’est que de l’ironie ! Pourtant, il permet d’expliquer ce que veut dire une sagesse ; faute de quoi, soit on se corrige soit on mérite d’une peine. Au fait, on se doute : on est sage par rapport à quoi ? On en a deux réponses : se référer à la morale ou se baser à la science. On dit qu’on saurait sage de se conformer à la morale. Cette dernière peut être teinte de deux couleurs distinctes : la morale humaine ou la morale divine. L’homme ne peut vivre sans qu’il n’observe pas ce qu’il doit à la société ; ce que l’on appelle morale du devoir, l’un des éléments de la morale humaine. Une conscience pareille puise sa source en ce que l’on se sent étant utile et nécessaire pour la vie sociale. L’impôt est dû pour une ressource financière de l’Etat ; laquelle est requise au peuple afin d’investir au développement et remplir le budget de l’Etat.

On peut entendre aussi la morale du bien comme morale humaine, du fait qu’elle guide un être social dans ses manières tout en distinguant le bien du mal. Il est sage, car il s’assure de faire le meilleur pourvu qu’il s’abstienne du pire. Cela lui permet de vivre en repos avec autrui.

Prophétiquement sage

Quant à la moral divine – plus précisément à la morale religieuse – elle se conçoit comme la règle de conduite et de comportement régie de ce que l’on dispose dans son for interne. Ce dernier reflète ce que l’on a reçu d’une éducation religieuse – théologie ou biblique. En conséquence, on dira qu’on n’est pas sage puisqu’il a passé par-dessus de l’ordre divin à savoir les dix commandements inclus dans l’ancien testament, auxquels le Fils de Dieu en avait ajouté un, dans le nouveau testament, sommant les chrétiens de s’aimer de façon à ce qu’ils sont distingués des païens.

Ne pas entrer en détail : certains disciples sont portés beaucoup plus aux prophéties, d’autres à l’histoire de l’Enfant Jésus et de la mission de Christ ; n’empêche pas de signaler qu’il existe des points de désaccord entre l’obédience chrétienne et celle judaïque d’une part ; et même entre les chrétiens, la religion de tendance libérale et de celle évangélique d’autre part. La première tendance déclare que tout ce que la bible dit n’est pas du tout saint, mais serait plus ou moins sacré. Dès lors, une partie de la sainte écriture constitue l’ordre divin à ne pas enfreindre sous peine d’hériter l’enfer et se soumettre à l’emprise du démon ; ainsi qu’au risque de perdre la terre promise. Somme toute, c’est de la prophétie et de la morale divine. A part de ceci, certains points n’ont pas le caractère saint, du fait que Jésus et ses apôtres, dans le but de bien imposer leur pédagogie de peur, et de ce que l’on se soumette à ce qu’ils ont ordonnés et enseignés, y auraient glissé leurs expériences, leurs savoirs et leur morale. C’est du tout sacré ?!

En ce qui concerne le précepte évangélique, il persiste et signe que tout ce qu’on lit dans la bible est sainte qu’on ne devrait guère y attacher un appendice, et que l’on devrait suivre à la lettre comme une morale à la chrétienne. Cependant, il faudra faire attention aux parties contradictoires de la sainte écriture étant donné qu’il est douteux et d’autant plus qu’interdit de professer la sainte contradiction, voire même la sacrée contradiction.

Tant qu’on sait, on est sage.

Un point autre mérite d’être abordé pour consentir de dire qu’un homme est qualifié sage. Selon ce concept, la sagesse n’est autre que le savoir et la connaissance. Un doyen ou un notable est sage ; il n’y a rien à lui reprocher, notamment aux décisions qu’il aurait prises ; sur lesquelles s’appuie le bien-être et l’avenir de sa famille ainsi que sa société : qui du peuple a alors le courage de refuser l’ordre de ses roitelets ? qui de la famille ose également ne pas accepter les dernières volontés de ses parents afférentes au droit de succession. Sur ce point, doyen ou notable n’est point fou, car il en a connaissance.

D’un érudit pourrait-on léguer la sagesse ; raison est ce qu’il est savant. Celui qu’il enseigne aurait cru qu’il saurait de ce qu’il aurait à faire apprendre. De ce fait, il important de se demander quelle sagesse il a ? Pour y répliquer, il faudra faire la différence entre deux sortes d’âme qui nourrissent l’érudit : une âme spirituelle ou une âme matérielle. L’une n’est qu’une partie d’une unité binaire de l’esprit ; poussant à faire une découverte scientifique, afin de répondre aux attentes de l’être humain et de la société ; ainsi que pour lui-même, dans le dessein d’avoir une paix intérieure, après avoir continué la réalisation divine que le créateur arrêta au septième jour de la création du monde.

D’autre sorte d’âme est dite matérielle, vue qu’elle s’emploie par un autre scientifique intéressé dans l’objectif d’inventer pour son égoïsme, dicté par la recherche de la gloire et par l’envie pécuniaire, en premier lieu ; ainsi que les bien-être de ses semblables en second lieu. Enfin, on pourrait affirmer, pour un scientifique de ce dernier type, qu’il est follement heureux, puisque le bonheur ne consiste uniquement, pour lui, qu’en la jouissance matérielle qu’aurait perdu le sens moral du bien-être.

Zafy REARY

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